Séminaire 2009

Ce onzième séminaire a été un grand moment de partage, de rencontre et d’enrichissement pour tous les participants.
De l’avis de tous, ce séminaire fut riche d’enseignement.
Le prochain sémainaire aura lieu chez les Bénédictines du Sacré-Coeur de Montmartre les 12, 13 et 14 novembre 2010. Nous serons heureux de vous accueillir lors de ce séminaire.

L’organisation des séminaires est prévue pour permettre à la fois des apports concernant l’oeuvre de Jean-Gaston BARDET : c’est l ‘objet des différentes conférences ; des moments d’échanges à partir du contenu des conférences ; des moments de partage fraternel au cours des repas et des temps libres; des moments de recueillement, de prière en communauté, lors des offices.
Le programme de ce séminaire est accessible par le lien suivant : Programme Séminaire 2009

Vous trouverez ci-après un résumé de six des sept présentations qui ont fait l’objet de ce séminaire.
Si vous souhaitez faire des commentaires ou poser des questions sur les thèmes abordés, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien suivant : commentaires ou questions


INTRODUCTION A LA LECTIO DIVINA

Cet exposé est un résumé de l’enseignement du P. Enzo Bianchi sur la lectio , paru aux Ed. de l’Abbaye de Bellefontaine , dans son livre sur la vie monastique et la Parole de Dieu.

– Définition : La lectio divina est une lecture lue, méditée longuement et priée , en cherchant à ne pas en déformer le sens et en éclairant la P arole par la P arole (lecture enrichie du contexte immédiat ou de textes parallèles ou en rapport).

L’ Eglise a toujours vénéré les Saintes Ecritures comme elle l’a fait du Corps même du Seigneur. C’est pourquoi nous pourrions nous poser la question : est-ce que nous aimons la Parole de Dieu comme nous aimons Jésus-Eucharistie ? Ne pourrions-nous pas grandir dans un plus grand amour de la Parole ?

Notre vie spirituelle mais aussi nos apostolats doivent être nourris et régis par les Ecritures. C’est en nous mettant à l’écoute de la Parole du Christ qu’Il fait de nous des fils du Père selon ce qui est dit dans He 4, 12 et Ac 20, 32 et 1 Th 2,13 : « Elle est vivante et efficace la Parole de Dieu » elle… .« qui a le pouvoir d’édifier et de donner l’héritage avec tous les sanctifiés ». Elle nous incorpore à la famille de Dieu.

Souvent nous nous plaignons de sécheresse dans l’oraison mentale, sécheresse qui provient du délaissement de la Parole. C’est ce que proclamait avec force Saint Jean Chrysostome : « Voilà pourquoi, oui voilà pourquoi une si grande tiédeur nous a envahis : on ne lit plus les Ecritures dans leur totalité. Mais on décrète certaines parties plus évidentes et utiles et on ne souffle plus mot du reste. Voilà comment se sont introduites les hérésies elles-mêmes : on n’a pas voulu lire tout le corps des Ecritures, et on a décrété certaines parties essentielles et d’autres secondaires ». Cette façon de faire, lire la Parole en la picorant, est une lecture intéressée dans le but d’en tirer un bénéfice personnel, alors qu’il faut en faire une lecture globale.

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LES FRUITS DE L’ORAISON. LUTTE ENTRE LA SOUFFRANCE ET LA PAIX

La vie : Chemin de souffrance ? Chemin de joie ?
Le cadre perturbé par rapport à la vie dans lequel nous sommes nous perturbe. Notre cœur est naturellement orienté vers la paix et la joie, nous désirons de tout notre être vivre cette orientation, alors pourquoi vivons-nous autre chose ? Comme le dit Paul, le péché nous domine puisque nous le commettons même sans le vouloir.

Enfants, nous avons assimilé que le modèle du groupe est celui qu’il convient de suivre, il s’est inscrit dans nos réflexes et nous en sommes imprégnés. Pour nous structurer, nous suivons naturellement le modèle qui nous entoure, dans lequel nous baignons. Petit à petit, il va primer sur le vécu premier de la paix et la joie, celui de notre plus tendre enfance. L’esprit du monde qui nous entoure nous interdit de vivre autrement qu’en l’adoptant. Pour nous, il devient le seul réel connu et pourtant, nous n’y sommes pas bien. Comment s’en sortir ?

Comme nous l’avons déjà évoqué, nous sommes des êtres naturellement dépendants, nous avons besoin d’une structure. Le Père du Ciel le sait bien puisqu’il nous a donné les Dix Commandements, qui sont les lois à suivre pour être bien. Ce n’est pas la nécessité d’un modèle qui est à remettre en cause, mais bien le modèle en lui-même.

Les obstacles à l’amour de la vie
Comment cette loi du groupe se met-elle en place en nous ? Pourquoi est-ce si difficile de la remettre en cause ? Sans vouloir entrer dans le détail des théories de l’inconscient de la psychologie moderne, voyons ce qu’elles nous apportent. En effet, elles ont le mérite d’avoir posé le problème.


MYSTIQUE & MAGIES. LA RADIESTHESIE DE LA VERITE

La radiesthésie de la vérité explore un domaine unique et bien particulier de la Vie-Esprit , liées entre elles comme Psyché et Pneuma, domaine qui échappe aux caractéristiques physiques de l’espace-temps.

Pour commencer quelques repères historiques.

Bien entendu la radiesthésie de la vérité ne fait pas partie de l’ Esotérisme : doctrine secrète, incompréhensible aux personnes non initiées, difficilement interprétable.

Les premiers ouvrages qui parlent de physique occulte datent de 1693 et la radiesthésie était appelée la rhabdomancie du grec rhabdos, baguette et monteia, divination.

Ce n’est que vers 1750 que le pendule est utilisé par les sourciers.

Définissons déjà le mot radiesthésie : C’est vers 1890 que deux prêtres intéressés par l’art du sourcier s’étaient mis en tête de trouver un mot à la fois « scientifique » et populaire englobant toutes les recherches que l’on pouvait faire avec une baguette et un pendule. C’est ainsi qu’ils prirent une racine latine radius, rayon et aisthêsis, sensibilité. Le mot radiesthésie était né.

La radiesthésie est une méthode par laquelle certains sujets sensibles aux oscillations d’un pendule ou d’une baguette devineraient à distance la présence de sources, gisements, maladies.

Dans les peuplades primitives, le sourcier désignait l’individu le plus « intelligent » capable de trouver le point d’eau autour duquel s’établirait le village, mais aussi de désigner le meilleur terrain de chasse ou d’opérer une sélection entre les bons et les mauvais aliments. Le sourcier était avant tout un sorcier.

La frontière entre la radiesthésie classique et la magie est très étroite car l’une comme l’autre utilisent nos cinq sens ainsi que la résonance qui existe entre deux circuits oscillants. Mais je précise d’emblée que la radiesthésie classique semble avoir toujours été étrangère à la magie.


D’ADAM A EVE

I – Fiches signalétiques des personnages

Cette première partie introduit les principaux personnages de cet exposé sous forme de fiches signalétiques présentées par ordre d’entrée en scène (ordre d’occurrence biblique).


UNE ANALYSE DU TETRAGRAMME SELON DRACH

Recommandations :
Attachez vos ceintures, nous allons devoir passer une zone de grosses turbulences car le plafond est bas. D’après la météo, il fait meilleur un peu plus haut. Prêts pour le décollage ? C’est parti.

Pour un ignorant comme moi qui parcourt les livres de Jean-Gaston Bardet, une évidence s’impose : il veut que nous connaissions le NOM de Dieu, YHWH , et ce que signifient ces quatre lettres. Pour cela, il s’appuie sur les textes sacrés de la Synagogue, sur les différents auteurs exposant la Tradition, une chaîne d’amis (« mes téléphones ») que la Providence met sur sa route et sur son expérience d’architecte. Ceci va le conduire à rechercher les structures-clef du texte sacré, car on peut compter les lettres, les mots, les chapitres, etc. et les structures de la Création.

Cet exposé se limitera à la seule présentation du NOM de quatre lettres décrit dans l’œuvre du rabbin Paul Drach (6 mars 1791-fin janvier 1868) : « De l’harmonie entre l’Eglise et la Synagogue » dont le premier tome de 566 pages, contient : « Le traité complet de la doctrine de la Très Sainte Trinité dans la Synagogue ancienne » et le second tome, de 492 pages, contient :

• « L’explication de la prophétie d’Isaïe (VII. 14) concernant la maternité miraculeuse de la Très Sainte Vierge Marie »

• « Les preuves de la divinité du Messie tirées des traditions anciennes ».

Ce NOM de quatre lettres (distinct de celui de 12 lettres, de 42 lettres et de 72 lettres, qui sont en fait des mots) est appelé : « Le nom de la substance ; le nom de l’être ; le grand nom ; le nom sublime ; le nom de vénéré et terrible ; le nom réservé ou incommunicable ; le nom mystérieux ; le nom distingué ; le nom ineffable ; le nom tétragrammique ; le nom par excellence » (page 334 tome 1).

Jean-Gaston Bardet fera référence à cet ouvrage, notamment dans « IShRAEL connais ton Dieu » (pages 58 à 61) et dans « QaBaLaH de Joie – Kabbale de mort » (page 14) pour ne citer que ceux-ci.

Précisons que nous ne sommes ni hébraïsant, ni talmudiste, ni cabaliste et que lire nous fatigue. Les Apôtres et le centurion romain n’eurent pas besoin de la cabale ni du Talmud pour « suivre » Jésus.


TROIS APPARITIONS COMPLEMENTAIRES : Lourdes, La Salette, Fatima

Cette conférence, présentée ici sous forme de diaporama, donne quelques clés symboliques d’interprétation des apparitions mentionnées.