01/04/1907 Naissance de Jean-Gaston BARDET
Jean-Gaston BARDET, est né un lundi de Pâques, dans une famille modeste d’ancêtres artisans, vignerons, tisserands de toile de Vichy et ouvriers du bois; tous bourbonnais de longue souche.
25/05/1919 Première grâce surnaturelle et don de sa vie à Dieu
Jean-Gaston BARDET écrit, à 12 ans, sur la page de garde d’une traduction de l’Imitation du Christ que lui avait offerte son parrain de confirmation : « Mon Dieu qui avez sauvé ma maman, faites que mon coeur soit toujours tout à Vous »
En effet sa mère, atteinte de la grippe espagnole, qui faisait des ravages en Europe, et condamnée par les médecins, avait été guérie miraculeureusement le jour même de sa confirmation ; guérison qu’il avait demandée à la Sainte Vierge en récitant la prière du « Souvenez-Vous… » attribuée à Saint Bernard.
../../1925 Etudes d’architecture et d’urbanisme à Paris
Jean-Gaston BARDET arrive à Paris pour l’Exposition des Arts Décoratifs, en 1925. Il a 18 ans.
Il va mener de front des études d’architecture et d’urbanisme à l’institut d’urbanisme de l’université de Paris. Il sera le premier lauréat français de cet institut avec sa thèse sur Rome. Il fonde un atelier d’Urbanisme appliqué, afin de compléter l’enseignement trop théorique de l’institut d’urbanisme de l’université de Paris.
06/08/1947 Première « vision » de la Face de Dieu, en l’île de la Réunion
Jean-Gaston BARDET décrit cette première expérience surnaturelle par la transformation du paysage qui devient lumière bleutée, éblouissante et douce à la fois, unissant le ciel et la terre
Il reçut alors l’ordre d’écrire « Demain c’est l’an 2000 », livre dans lequel il dénonce le mal fait à la terre par les activités humaines anarchiques (développement industriel incontrôlé, non respect de la bio-diversité, etc.).
14/07/1949 Seconde « vision » de la Face de Dieu, à Buenos-Aires
Cette seconde « vision » se produisit dans la Cordillère des Andes. Jean-Gaston BARDET comprend alors que les transfigurations observées des paysages sont l’annonce d’une transformation intérieure qui allait se produire en lui : le passage du vieil Adam au nouvel Adam.
Ces deux « visions » de la Face de Dieu sous la forme de la Lumière Incréée précèdent son passage par la nuit des sens et de la mort mystique.
08/05/1950 Sa rencontre avec le Nonce Roncalli, futur Pape Jean XXIII
C’est sur le conseil de Jean Daujat qu’il rencontra pour la première fois, le 8 mai 1950, Mgr. Ange-Joseph Roncalli, alors Nonce à Paris, qui le prendra très vite comme conseiller pour les affaires techniques et sociales. Il transmettra directement à S.S. Pie XII les rapports et diagnostics qu’il lui demande de rédiger, convaincu du bien-fondé et de la justesse de ses analyse des différentes structures humaines et sociales.
Suite à des révélations communiquées la veille par une mystique, il écrivit le 14 août 1954 au Cardinal Roncalli, alors Patriarche de Venise, qu’il serait élu Pape (malgré son grand âge), lui indique le nom qu’il choisira et lui précise même que son premier travail sera de réunir un Concile. Roncalli le prendra très mal. Dans sa réponse du 24 août il l’accuse d’être « la victime d’une hallucination grave et dangereuse » et termine sa lettre en lui disant « …Quant à ce qui touche ma pauvre personne, vos prévisions méritent les paroles : vade retro, satanas »…
Il fut bien élu Pape le 28 octobre 1958, prenant le nom de Jean XXIII, en hommage à la France. Et le 25 janvier 1959 il annonçait, à la stupeur générale, la réunion d’un Concile qu’il inaugura le 11 octobre 1962.
18/12/1950 Premier ravissement. Entrée dans les « 5èmes demeures » thérésiennes
C’était dans sa chambre d’hôtel à Bruxelles. Il avait entamé la lecture des oeuvres complètes de Saint Jean de la Croix que lui avait prêtées un ami.
Regardant la reproduction d’un dessin de la montée du Carmel par Saint Jean, et voyant « ce sentier raide et étroit de la perfection », il observe « ceci n’est pas pour moi, il doit y avoir un escalier dérobé ». A ce moment là, il a l’impression d’un coup sur la nuque; il perd connaissance et refait surface deux heures plus tard, l’esprit en fête, mais le corps moulu comme s’il avait été roué de coups.
Il apprendra plus tard que ce ravissement le faisait entrer dans les « 5èmes demeures » thérésiennes.
../../1951 Réception du « Nom nouveau »
Le jeudi saint 1951, à Ségovie, tandis qu’il priait ardemment devant le tombeau de Jean de la Croix, il entendit appeler en son coeur, avec tendresse et douceur, en legato : Jean de la Joie. Désormais il choisira de s’appeler Jean-Gaston BARDET.
08/07/1951 Entrée dans les « 6èmes demeures » thérésiennes
Ce 8 juillet 1951, Jean-Gaston BARDET reçoit les Grâces de Jubilation des « 6èmes demeures », qui marquent les fiançailles spirituelles.
Contrairement à son entrée dans les « 5èmes demeures » qui fût un véritable « rapt », ici, il fut envahi par une joie inexprimable : toutes les cellules de son corps étaient en fête.
08/09/1952 Expérience de la Vive Flamme
Jean-Gaston BARDET connut la vive flamme et son action thérapeutique en août et septembre 1952.
L’abbé André Combes, un des spécialistes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et chercheur au CNRS, lui avait demandé d’écrire un ouvrage sur l’oraison qui deviendra: Pour Toute Ame Vivant en ce Monde.
Pendant l’écriture de ce livre, il contracta un point de bronchite. Il ne s’en aperçut guère étant dans une période de rédaction intensive. Au bout de trois semaines, le manuscrit de plus de 300 pages était achevé. C’était le 8 Septembre 1952. La Flamme qui, jusqu’ici, brûlait délicieusement son épaule gauche, cessa. Il se sentit si fatigué, brusquement, qu’il se précipita chez son médecin qui observa : « ce ne sera rien car c’est pris à temps». En fait, la Flamme avait littéralement arrêté l’évolution de la maladie durant 3 semaines.
Pour toute Ame Vivant en ce Monde est le premier des deux ouvrages que Jean-Gaston BARDET a consacrés à la vie d’oraison. Le deuxième Je dors mais mon cœur veille sera publié en 1954.
« Pour toute Ame Vivant en ce Monde » traite de l’oraison, « seul chemin pour arriver à Dieu » selon Sainte Thérèse d’Avila. Jean-Gaston BARDET y a recensé les manières de prier plus jamais enseignées : le secret des Pères du Désert, l’exercice d’amour unissant, la prière du cœur… permettant à tout laïc de vivre un coeur-à-coeur continuel avec Dieu.
Cet ouvrage, plus particulièrement destiné aux laïcs, donne les clefs pour entrer sans risque dans la vie d’oraison.
11/11/1952 Mise en la Trinité Créatrice
L’expérience singulière, celle qui a commandé toute la fin de sa vie a été celle de son intégration Trinitaire, sa mise en la Trinité créatrice.
C’était le 11 novembre 1952, il se trouvait alors à Bruxelles dans sa chambre. Il était parfaitement éveillé, et brusquement il se senti « comme » dans l’entrefer d’un très grand Electro-Aimant, dont les flux le traversaient, transversalement, de l’un à l’autre pôle. C’étaient des ondes allant et venant à l’intérieur du thorax.
Quand le double flux s’arrêta, il se sentit épuisé, très las, comme vidé de quelque chose ? Il se coucha plus tôt que d’habitude. Un véritable courant, cette fois d’un seul sens, remontait tout son corps des pieds au sommet du crâne. C’était comme une sorte de mouvement spiralé ascendant. Mais cette fois, l’intensité dépassait tout ce qu’il avait expérimenté.
Son corps était devenu « comme » un barreau aimanté vers le Haut, vers le Bien. Il pouvait sentir l’Esprit vibrer en lui et il connaissait, en quelque sorte (connaissance non intellectuelle), la vie intérieure de la Sainte Trinité.
14/07/1957 Don de la Clef du Tétragramme sacré : Y H W H
Jean-Gaston BARDET reçoit le 14 juillet 1957 la clef du tétragramme sacré, perdue 3 siècles avant Jésus-Christ, lors de la mort du dernier traditionnaire de la Grande synagogue : Siméon le Juste.
27/12/1962 Don de la clef de la Numération sacrée
Jean-Gaston BARDET reçoit en la nuit de la Saint Jean la clef de la numération sacrée des Saintes Ecritures. Il découvre alors en la Thorah, la même unité et la même cohérence que dans la Création.
La Thorah a été « codée » par les Esdraïques au 5ème siècle avant Jésus-Christ et ce codage esdraïque comporte cinq dispositions modales :
Y : Non-séparation entre mots.
H : Liaison entre certains mots, par des maquefs.
Sh : Présence de cinq lettres finales.
W : Existence, et ceci sans raison apparente, de petites et grandes lettres.
H : Ecriture pleine ou défective (avec ou sans les voyelles sacrées du Nom).
01/07/1970 Publication du « Trésor secret d’IShRAËL »
Ce livre, publié en juillet 1970 sous le titre de Trésor secret d’IShRAËL et qui deviendra le Trésor sacré d’IShRAËL est l’une des oeuvres majeures de Jean-Gaston BARDET. C’est le résultat de treize années d’écriture, de recoupements et de vérifications. Dans cet ouvrage, il révèle la clef des écritures hébraïques, balayant du même coup toutes les hypothèses incohérentes des rabbins et des exégètes chrétiens.
30/05/1989 Disparition de Jean-Gaston BARDET
Jean-Gaston BARDET meurt le 30 mai 1989 en son domicile à Vichy d’une crise cardiaque. Il laisse une œuvre foisonnante. Il a ouvert des pistes de recherche et de travail tant sur le plan scientifique que spirituel. Des groupes de personnes en France, en Belgique, en Suisse et au Mexique explorent ces pistes et travaillent à la promotion de son œuvre.