Séminaire 2016

Ce dix-huitième séminaire a été un grand moment de partage, de rencontre et d’enrichissement pour tous les participants.

L’organisation des séminaires est prévue pour permettre à la fois des apports concernant l’œuvre de Jean-Gaston Bardet : c’est l’objet des différentes conférences ; des moments d’échanges à partir du contenu des conférences ; des moments de partage fraternel au cours des repas et des temps libres; des moments de recueillement, de prière en communauté, lors des offices.
Le programme de ce séminaire est accessible par le lien suivant : Programme du Séminaire 2016

Vous trouverez ci-après un résumé des présentations qui ont fait l’objet de ce séminaire.
Si vous souhaitez faire des commentaires ou poser des questions sur les thèmes abordés, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien suivant : commentaires ou questions


VIVRE AVEC L’ESPRIT SAINT !

Je commencerai par le schéma qui vient de vous être distribué, car en un seul regard porté sur les trois figures, vous saisirez aisément ce qu’est la Vie avec l’Esprit Saint.

– la 1ère figure : Un cercle et MOI au centre. A gauche hors du cercle, une Croix : le Christ. Le cercle représente ma sphère relationnelle (ma famille, mes amis, mes relations de travail ou de centres d’intérêt : arts, sports, etc.). Je connais le Christ mais je le tiens prudemment à l’écart de ma sphère… Il est sur le banc de touche et c’est moi qui conduis ma vie… Je suis dans le « FAIRE ».

Figure1b-1

– la 2ème figure : Je le connais un peu mieux, je consens à ce qu’Il pénètre dans ma sphère mais en le limitant à une zone restreinte (parents, enfants, la famille élargie à quelques amis très proches…). C’est toujours moi qui conduis… et je suis toujours dans le « FAIRE ».

Figure2b-1

– la 3ème figure : J’ai fait la rencontre du Christ ! Tout change. Il emplit ma sphère relationnelle et mieux, IL VIT en MOI… et moi en LUI. Ce n’est plus moi qui conduis, mais c’est Lui. C’est cela la Vie avec l’Esprit Saint… Je suis dans l’ « ETRE ».

Figure3b-1

 
 
 

Les 12 gemmes du Pectoral du Grand Prêtre

Cette intervention porte sur les pierres qui ornaient le Pectoral du Grand Prêtre. Ce Pectoral faisait partie des vêtements sacerdotaux du Grand Prêtre. Il contenait 12 pierres sur lesquelles étaient gravés les noms des 12 fils de Jacob/Israël pour les 12 tribus d’Israël. Est-ce que la nature de ces pierres, leur arrangement ainsi que leur association avec les tribus d’Israël peuvent être mis en correspondance avec les structures trinitaires révélées par JG Bardet ? Si correspondance il y a, que peut-elle nous apprendre sur le dessein de Dieu pour l’homme ?
Cet exposé explore ces questions, sachant qu’une étude complète de ce sujet nécessiterait une prise en compte de tous les éléments en lien avec le Tabernacle et une mise en regard des pierres mentionnées et des 12 pierres fondamentales de la Jérusalem céleste décrite par Saint Jean dans l’Apocalypse (Apocalypse 21 : 19-20).
Cette présentation n’est donc qu’une partie d’une étude plus complète à venir. Elle ne prend en compte que les aspects liés à la structure du Pectoral et laisse de côté, pour l’instant, ceux liés aux nombres.

Cet exposé comporte 5 parties :

  • La première situe le Pectoral par rapport à l’ensemble des vêtements destinés aux prêtres.
  • La deuxième partie fait un rappel succinct sur les fils de Jacob/Israël et les tribus d’Israël.
  • La troisième partie résume les structures trinitaires révélées par JG Bardet.
  • La quatrième partie porte sur le processus d’identification des 12 gemmes du Pectoral.
  • La dernière partie présente une sélection de structures du Pectoral issues de la tradition judéo-chrétienne :
  • 2 structures proposées par Flavius Josèphe
  • 1 par Sainte Hildegarde
  • 1 par l’Etat d’Israël au travers d’une collection de timbres sortie en 2012
 

Comment Dieu parle aux hommes

JG Bardet, dans son ouvrage « La signature du Dieu-Trine », nous rappelle, de manière lapidaire, le dessein de Dieu : « Avant toute création de l’Espace-temps, le Père engendre Son Fils unique pour devenir la tête d’une multitude qui devra retourner à l’Un. »
Cette multitude, Dieu veut qu’elle vienne à Lui, dans un mouvement libre et volontaire. Car Il a créé l’homme capable de conscience et de connaissance réfléchie, capable donc d’accepter, comme de refuser le dessein qu’Il a pour lui.
Pour accomplir Son dessein, Dieu a décidé, à un moment de l’histoire de l’humanité, d’intervenir pour se révéler aux hommes. Non de manière abrupte, en une seule fois, et en présence de toute l’humanité, mais tout au long des siècles, selon une lente et patiente pédagogie, en commençant par un homme, choisi parmi tous les hommes.
CEC Article 1
53 « Le dessein divin de la Révélation (se réalise à la fois ” par des actions et par des paroles, intimement liées entre elles et s’éclairant mutuellement ” (DV 2). Il) comporte une ” pédagogie divine ” particulière : Dieu se communique graduellement à l’homme, Il le prépare par étapes à accueillir la Révélation surnaturelle qu’Il fait de lui-même et qui va culminer dans la Personne et la mission du Verbe incarné, Jésus-Christ. »
Saint Irénée de Lyon parle à maintes reprises de cette pédagogie divine en évoquant l’image de l’accoutumance mutuelle entre Dieu et l’homme.
Il semblerait que cette accoutumance soit réalisée. En effet, tout ce que nous sommes à même de dire aujourd’hui était impensable, inconcevable à l’époque d’Abraham. Tout ce que nous pouvons dire aujourd’hui est l’aboutissement de cette lente et patiente pédagogie divine dont nous pouvons retracer les différentes étapes.

Pour que nous, chrétiens, aujourd’hui, puissions entendre et comprendre ce projet de Dieu, Dieu a choisi, il y a plusieurs milliers d’années, de s’adresser à un seul homme en particulier et de se créer un peuple à partir de cet homme : Abraham.
Dieu s’est créé un peuple qu’il a éduqué, enseigné, au long des siècles afin qu’il devienne un peuple théophore, composé de saints et de prêtres, un peuple capable d’accueillir le Messie, Dieu incarné.
Ce qui signifie que l’Incarnation n’a été rendue possible qu’au terme d’une lente et progressive éducation : Dieu, depuis Abraham, va éduquer, instruire ce peuple nouveau. Et cet enseignement, Il va le transmettre par la voix des prophètes qu’il suscitera au sein de ce nouveau peuple.

 
 
 

L’histoire d’Abraham : de la lettre à l’esprit

1. La vocation d’Abraham Gn 12
2. La Foi d’Abraham et l’Alliance Gn 15
3. Isaac et l’annonce d’une descendance Gn 17
4. L’apparition de Mambré et le Fils de la Promesse Gn 18
5. Le Sacrifice d’Abraham Gn 22
6. Aperçu sur l’histoire d’Abraham selon le Talmud pour les Juifs et le Coran pour les Musulmans.
7. Conclusion : de la lettre à l’esprit, sens littéral au sens figuré dans le développement du Christianisme ; interprétation par le Judaïsme avec de moins en moins de transcendance (voir la mention des Pharisiens dans l’Evangile – sens matérialiste et sens politique) Sens de la Promesse – charnel pour la descendance, physique pour la terre promise au sens politique – l’état d’Israël.
Pour l’Islam une interprétation renversée et contestataire 700 ans après le Christianisme.

Question préliminaire : Qui a écrit la Genèse ? (Sefer Bereshit en hébreu) 1er livre de la Torah (ou Pentateuque)
Récit des origines, la Torah est anonyme. Les traditions juives et chr l’attribuent à Moïse. Des recherches mettent en cause l’unicité. Plutôt une compilation de plusieurs auteurs. Datation du 16e au 12e s. av JC; pour les historiens entre 8e et 2e s av JC. La plupart des ms étaient trouvés à Qumran.
Il existe des variantes de récit à cause des apocryphes bibliques (Flavius Josèphe – juif hellène) puis par les chr et les commentaires rabbiniques.