Séminaire 2019

Ce séminaire 2019 a été tout particulièrement apprécié de l’ensemble des participants, tant par la qualité des interventions, que par les moments d’échanges chaleureux et fraternels.

Les Sœurs Bénédictines du Prieuré Saint-Benoît nous ont accueillis avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité. Toutes les conditions matérielles étaient réunies pour permettre à ce séminaire de se dérouler dans les meilleures conditions. Nous étions 25 participants et, comme à l’accoutumée, nous avons eu largement l’occasion de partager tous ces moments d’amitié, de convivialité et de prière.

Nous avons eu la joie d’accueillir de nouveaux participants qui nous ont dit avoir apprécié la qualité des conférences, l’esprit d’ouverture du groupe qui a permis des échanges fructueux. Ils ont également apprécié les moments de recueillement, de prière en communauté, lors des offices.

Et, une fois de plus, nous avons pu ressentir l’intervention de l’Esprit-Saint qui, sans doute, nous a guidés lors de ce séminaire. Les interventions se sont harmonieusement répondues et complétées. Le programme est accessible par le lien suivant : Programme du Séminaire 2019.

Vous trouverez ci-après un résumé des présentations de cette année.
Si vous souhaitez faire des commentaires ou poser des questions sur les thèmes abordés, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien suivant : commentaires ou questions.

Nous nous retrouverons l’an prochain aux dates suivantes : les vendredi 30, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre 2020, au Prieuré Saint Benoit. Comme cette année, chacun de vous pourra se pré-inscrire au séminaire via le formulaire qui se trouve ici : Pré-inscriptions Séminaire Bardet 2020.


L’ICONE du CHRIST MISERICORDIEUX

J’ai souhaité aborder avec vous, cette année, le thème de la MISERICORDE, à partir de la vie de Sœur Faustine Kowalska, polonaise, connue dans le monde entier comme l’apôtre de la Miséricorde Divine et comptée par les théologiens parmi les plus grands mystiques de l’Eglise.

En 1925, à 20 ans, elle entre au couvent de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la miséricorde, à Varsovie et meurt à l’âge de 33 ans. Elle a été canonisée le 30 avril 2000 en la Fête de la Miséricorde divine, instaurée ce même jour pour l’Eglise universelle, par le pape Jean-Paul II.

Nous nous pencherons d’abord sur son pays natal, la POLOGNE, car ce choix n’est pas anodin comme nous le verrons. Nous contemplerons ensuite la peinture du Christ miséricordieux, qui, en fait, est une icône. Enfin nous tenterons de comprendre ce qu’est la Miséricorde divine à la lumière d’expériences relatées dans plusieurs passages significatifs de l’Ancien et du Nouveau Testament et à la lumière des paroles mêmes du Christ, fidèlement consignées par Sainte Faustine dans son « Petit Journal ».

 
      L'Icône du Christ miséricordieux
 

Pour une désappropriation totale : cheminons avec Maurice Zundel

Le christianisme a apporté un message exceptionnel dans l’univers culturel méditerranéen. Un message qui s’apparente à une véritable révolution copernicienne. Il a introduit une nouveauté hors pair dans l’héritage philosophique grec, tout en se distinguant de l’intérieure des grandes religions monothéistes que sont le judaïsme et l’islam.

Cette nouveauté se caractérise par l’idée centrale que Dieu, au sens absolu du terme, a transcendé sa propre transcendance pour s’incarner en un homme. Le message évangélique nous le signale par ces mots « Dieu est Amour ». Et, toute la révélation chrétienne est contenue dans cette petite phrase de St Jean. Originalité encore trop méconnue dans ces multiples conséquences. A titre d’exemple, ce Dieu qui s’incarne a assumé pleinement la nature humaine (hors mis le péché) en la personne de J+C, montrant à la fois l’archétype de l’homme et le vrai visage de Dieu.

Le christianisme nous a accoutumés à des profondeurs abyssales et il n’est pas sûr que notre civilisation en est pris toute la mesure. Cette démesure est telle qu’il faut bien un homme exceptionnel pour nous rappeler que notre vocation de chrétien s’enracine en un plus que nous-même et que ce plus est plus intérieure à nous-mêmes que nous-mêmes : ce témoin est MZ.

 
      Cheminons avec Maurice Zendel
 

Le symbole des Patriarches

 

 
 
      Les techniques d'écriture symbolique
 

La notion de pluripersonnalité de Dieu dans l’Ancien Testament

L’intitulé de notre sujet mérite à lui seul quelques explications. J’y reviendrai dans un instant.

Que l’on soit juif ou chrétien — mais cela est vrai sans doute aussi dans bien des religions — nous sommes en partie formatés par toutes sortes d’idées reçues qui s’enracinent dans notre lecture des dogmes ou tout simplement dans l’apologétique et ce qui nous oppose à d’autres religions.

Dans ce qui nous occupe ce matin, il ne s’agit pas simplement de faire un remueméninge intellectuel pour conforter finalement nos propres convictions.

Il s’agit de donner du sens à ce que nous croyons. Que l’on soit catholique, protestant, ou plus encore pour un juif qui croit en Jésus comme moi, la foi conduit à croire ce que l’on ne voit pas, à s’appuyer sur des promesses qui sont encore à venir, à nourrir une relation avec celui qui est venu par son Roua’h Hakodech résider en nous.

Et même ainsi, le mérite ne nous revient pas, car c’est Dieu qui s’est approché de nous et qui en premier nous a aimés, alors même que nous étions encore des rebelles.

Or c’est justement lorsque Dieu s’est approché de nous en Yéchoua’ (Jésus) que s’est introduit le doute. Le Dieu de l’univers peut-il être si proche de nous et même s’incarner ?

Ce qui aujourd’hui est quasi admis sans contestation par le monde chrétien ne l’a pas toujours été et bien des Juifs se sont aussi posé des questions. À commencer par les disciples de Yéchoua’ lui-même.

 
      La notion de pluripersonnalité de Dieu dans l'A.T.
 

Du Temple à l’Église dans les Actes des Apôtres

 

 
      Du Temple à l'Eglise dans les Actes des Apôtres
 

Jean Bardet, un confident de Jésus pour notre temps

Dans On ne me connaît pas, je suis l’amour p 158, Jean Bardet écrit : « Saint-Jean conclut son Evangile : « Jésus a accompli bien d’autres signes qui ne sont pas relatés dans ce livre. »

Jean Bardet rappelle que les Révélations privées sont justifiées car, comme le lui a dit Jésus : Mon Evangile n’a pas fini de s’écrire. Les Evangiles sont exacts en substance, mais non dans le détail. Ainsi, les révélations et apparitions qui se multiplient et s’accélèrent, orientent vers de nouvelles dévotions et éclairent des dogmes anciens, non explicites dans toutes leurs implications. Marie, de son côté renchérit : « Jésus ne révèle tous ses secrets que petit à petit. » C’est pourquoi Jésus a promis d’envoyer Son Esprit, pour conduire à la vérité tout entière (Jean 16)*. Il n’a cessé de le faire depuis la Pentecôte. »

La Vérité est objectivement UNE et absolue, mais les ultimes vérités ne se découvrent que lentement, au fur et à mesure des confidences de Dieu.

 
      J.G. Bardet : un confident de Jésus pour notre temps
 

Saint Jean : le nom nouveau et son nombre