Séminaire 2011

Ce treizième séminaire a été un grand moment de partage, de rencontre et d’enrichissement pour tous les participants.

L’organisation des séminaires est prévue pour permettre à la fois des apports concernant l’oeuvre de Jean-Gaston Bardet : c’est l ‘objet des différentes conférences ; des moments d’échanges à partir du contenu des conférences ; des moments de partage fraternel au cours des repas et des temps libres; des moments de recueillement, de prière en communauté, lors des offices.
Le programme de ce séminaire est accessible par le lien suivant : Programme Séminaire 2011

Vous trouverez ci-après un résumé de trois des sept présentations qui ont fait l’objet de ce séminaire.
Si vous souhaitez faire des commentaires ou poser des questions sur les thèmes abordés, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien suivant : commentaires ou questions


Du Judaïsme Hassidique au catholicisme

 
 


LA TRINITE : CORRESPONDANCES ENTRE L’A.T. ET LE N.T.

La Trinité, véritable pierre d’achoppement entre le Christianisme et les deux autres religions monothéistes, le Judaïsme et l’Islam qui proclament le Dieu Un pour le premier, le Dieu unique pour le second.
L’église croirait- elle en trois dieux ? Serait-elle idolâtre ? C’est quoi, c’est qui ce Père, ce Fils, ce Saint- Esprit ? Ce Fils surtout, né d’une vierge, mort et ressuscité et qui serait tout de même Dieu ? Dieu peut-il mourir ?

Tout chrétien croit à la Trinité mais peu savent de quoi il s’agit et savent en parler et la définir.
Pourtant, le catéchisme donne une définition : Dieu qui est unique quant à la nature, est trinité quant aux personnes. Ces trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont distinctes l’une de l’autre et subsistent toutes trois dans une seule et unique nature ou substance : elles sont consubstantielles. Il s’ensuit qu’elles sont égales et ont les mêmes attributs. La première personne ne procède d’aucune autre, la seconde procède de la première, la troisième procède des deux autres.

La définition est à la fois claire et floue car c’est un mystère. On ne saurait la redire aisément, ni l’expliquer. On ne sait pas non plus quoi en faire dans sa vie. Beaucoup, sans le savoir, résolvent le problème en n’aimant, en ne priant que le Fils. Ils oublient le Père et le Saint-Esprit.
Certains groupes évangéliques et les communautés nouvelles se sont mis à l’école de l’Esprit-Saint et ne jurent – si je puis m’exprimer – ainsi que par Lui !

J’ai eu beaucoup de difficultés moi aussi avec ce dogme de la Trinité. Je ne comprenais pas pleinement. Je me suis tout de même convertie mais je n’ai pas lâché la question. Elle était dans toutes mes prières.

Ayant l’intime conviction que Jésus n’apporte pas au monde un dieu nouveau, un autre dieu que le dieu d’Israël, je me suis dit : cette Trinité doit se trouver dans notre foi, en son cœur et elle y était. Je l’ai découverte par l’intermédiaire d’un livre : « Le Trésor sacré d’Israël » écrit par Jean- Gaston Bardet.

Israël proclame sa foi trois fois par jour par la récitation du Shéma : « Écoute Israël Dieu est notre Dieu, Dieu est UN ».

 


DIEU EST AMOUR, LE MYSTERE DE LA SAINTE TRINITE

Je vais partager avec vous le message qui me tient à cœur et qui constitue la trame de fond de la révélation chrétienne. Saint-Jean l’a énoncé dans sa première épître (1 Jean 4, 8) en disant : ‘ Dieu est Amour’.

Cette révélation du Dieu Amour a introduit une nouveauté exceptionnelle dans l’univers culturel méditerranéen constitué par l’héritage philosophique grec et la vision religieuse du monothéisme unitaire juif.

Vous savez mieux que moi que toute la révélation chrétienne est contenue dans cette petite phrase de Saint-Jean : ‘’Dieu est Amour”. Ces trois mots pointent vers un mystère.

Le Nouveau testament présente ce message d’Amour sous deux axes principaux qui se complètent. Un axe ‘théologique’ et un axe ‘anthropologique’. Mon but n’est pas de recenser l’ensemble des versets que l’on peut rassembler sous ces deux titres et de les commenter, mais de relever quelques versets et d’en rappeler le mouvement. Nous allons nous référer essentiellement à l’évangile de Saint-Jean :

La ‘théologie’ du Nouveau testament est clairement exprimée dans le prologue de l’évangile de Saint-Jean. Saint-Jean nous explique ce mystère d’Amour, dans des mots très simples et c’est la raison pour laquelle la tradition Orthodoxe le nomme Saint-Jean le théologien. Au premier verset du prologue il dit ‘‘Au commencement était le Verbe- et le Verbe était auprès de Dieu- et le Verbe était Dieu”. Ce verset, au point de départ, nous oblige à penser l’identité et la diversité en Dieu : le prologue dit bien ‘‘et le Verbe était Dieu”. Le Verbe est à la fois Dieu et autre que ‘Le Dieu’ (ô théos).

Le prologue nous introduit aussi à la relation intra-divine qui unit le Verbe à Dieu le Père. Le prologue dit ‘le Verbe était auprès de Dieu’. Le terme ‘auprès’, que l’on peut traduire aussi par le mot ‘vers’, indique le mouvement, un certain dynamisme en Dieu qui inclut la notion de relation.

On voit aussi énoncée dans l’évangile de Saint-Jean une relation de diversité et de communion entre le Père, le Fils et l’Esprit-Saint. Lors des derniers entretiens du Seigneur avec les apôtres, Jésus dit : ‘’…Je prierai le Père qui vous donnera un autre Consolateur pour être à jamais avec vous : l’Esprit de vérité” (14, 16-17). Et encore au (14,26) :”Le Consolateur, l’Esprit-Saint qu’enverra le Père en mon Nom”. Ces versets précisent que l’Esprit-Saint est un ‘autre’ consolateur, envoyé par le Père au nom du Fils. Saint-Jean complète au (15, 26) en disant que ‘’l’Esprit de vérité (qui) procède du Père”. On comprend que l’Esprit-Saint est autre que le Père et uni à Lui par la procession. Le message est clair : Dieu est : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprit-Saint. Un Dieu en Trois. En Trois quoi ? La tradition va répondre en Trois Personnes.

 


La tradition hébraïque dans l’Eucharistie – Partie 1

 
 


La tradition hébraïque dans l’Eucharistie – Partie 2

 
 


L’ABANDON CONFIANT A DIEU

Dès l’Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament, nous sommes exhortés à nous abandonner avec confiance à Dieu.

Pour les saints et les grands priants, cela semble une évidence. Pour certains de nos contemporains, c’est également facile. Mais pour d’autres, pour beaucoup d’autres, bien qu’ils y adhèrent intellectuellement, il leur est difficile, au quotidien, de le faire concrètement.

Puisque l’abandon confiant à Dieu nous est présenté comme une nécessité, il semble important de clarifier un certain nombre de points :
• En quoi cela consiste-t-il précisément ?
• Pourquoi s’abandonner à Dieu ?
• Quelles sont les difficultés que nous rencontrons qui nous empêchent de nous abandonner avec confiance en Dieu ?
• Comment pourrions-nous essayer de surmonter ces difficultés ?

C’est cette réflexion que je me propose de partager avec vous aujourd’hui.

 


L’Amour du Vivant dans la vie quotidienne